Concours de critiques: avec Fargues, c'est la critique d'une critique

Quelques extraits des critiques rédigées par les Carhaisiens pour le concours de critiques...

"Pendant ma lecture j’ai souri, vraiment. Il y a des passages qui sont tellement vrais que l’on pourrait croire que Nicolas Fargues a simplement observé les personnes autour de son entourage et s’en est inspiré. Je ne cache pas que tout le monde n’appréciera pas ce livre, il faut être ouvert, il faut accepter de se faire critiquer et cela n’est pas donné à tout le monde. Moi, je l’ai pris avec humour. Peut-être est-ce une défense typiquement Française ? Contourner la critique par le rire. A méditer tout comme ce livre, que je conseille vivement aux personnes curieuses de savoir ce que pense un Français d’un Français."

(Clothilde)

"Dans son œuvre, l'auteur ne relève que les mauvais cotés de la France, des français et de leurs « petitesses », n’y a t-il vraiment aucun bon côté ? Si on lit son œuvre on dirait qu'il n'y en a aucun. Donc, comme lui, j'ai décidé de ne retenir que les cotés négatifs de son œuvre !(...)

Pour être honnête, la seule chose qui m'a plu dans ce livre, c'est son résumé......"

(Kévin)

" Écrire c'est dire ce qu'on ne dit pas, ce qu'on a honte de penser... C'est du moins l'attitude de Nicolas Fargues dans son livre Au pays du p'tit, avec son héros antipathique.(...)

Il conduit le lecteur à réfléchir sur son rapport avec les autres et avec son pays. Le but de l'auteur au-delà de la critique de son propre pays n'est-il donc pas plutôt d'amener le lecteur à s'interroger sur lui-même ?"

(Marianne)

"On devine donc une certaine antipathie du narrateur envers ce pays (...)

La première lecture possible, est une lecture très sérieuse, où les remarques de l’auteur sont prises à vif, une lecture donc très sombre et qui peut donner une mauvaise image de la France pour des jeunes. La deuxième lecture est une lecture beaucoup plus subjective, où les remarques assez violentes de l’auteur sont prises d’une façon beaucoup moins sérieuses, le roman devient alors presque burlesque (...)

Un roman assez simple à comprendre mais assez ennuyant (politique française..etc..)"

(Gurvan)

"Il nous présente sa vision des choses avec une telle

exagération que le roman pourrait presque être comique.

Les français mis à nu, pourrait -on dire !"

(Emmanuelle)