Concours de critiques: pour Soudain seuls
Quelques extraits des critiques rédigées par les Carhaisiens pour le concours de critiques...
"Surprises, craintes et angoisses s’enchaînent.
Pour survivre, ils doivent évacuer toute haine,
Pour combattre ensemble la faim qui les tiraille.
L’instinct de Ludovic et Louise se réveille.
Alors l’histoire devient répugnante. Ils massacrent
De magnifiques manchots devenant si âcres.
Ils tuent des milliers d’espèces protégées…
Aurions-nous fait de même ? Aurions-nous eu pitié ?
Le désir de survie pousse à faire l’impensable.
Qui aurait pensé de quoi l’humain est capable ?"
(Camille)
"L'instinct animal prend le dessus, ce qui compte c'est survivre, survivre à tout prix, survivre au dépend de sa moitié...
Soudain, seuls est un livre émouvant, on a souvent l'impression, lorsqu'on le lit, d'être un troisième personnage qui assiste impuissant au déchirement de ce couple auquel on s’était attaché au fil des pages."
(Sophia)
"Là-bas,(...) leur rêve va vite tourner au cauchemar en se retrouvant seuls sur leur île déserte; (...) Il suffit d’une phrase « Chérie, c’est Noël, regarde ! J’ai fini par attraper un rat » pour relancer le roman qui jusque-là paraissait long, très long.(...) Louise décide de partir, de laisser seul Ludovic. Est-ce un choix lâche de sa part ? Non, elle savait qu’en restant là, ils ne survivraient pas."
(Marine)
"Bien loin de la nouvelle technologie, des smartphones et d’Internet, ces deux personnages ordinaires vous feront voyager à travers un style particulier qu’emploie cet auteur afin de nous rappeler l’influence de la société sur le monde. (...) Cet auteur vous fera réfléchir sur les faiblesses de l’être humain notamment grâce à beaucoup de citations qui vous permettront de vous évader, et démontreront que « le courage n’est pas l’absence de peur mais la capacité de la vaincre », (Nelson Mandela)."
(Marielle)
"Les aventures de Robinson Crusoé ne sont rien comparées à celle de Ludovic et Louise. Ces deux personnages subiront vraiment tous les sentiments possibles et inimaginables à travers ce roman ; de la haine : « Si elle avait eu un couteau, elle le lui aurait planté dans le dos, à lui, l’homme qu’elle déteste soudain au plus profond d’elle-même », jusqu’à la peur : « Ce qui les attend dans la baie James est plus angoissant encore. Les manchots ont disparu, laissant derrière eux un tapis de fientes rosâtres. »"
(Alexandra)
"Nous sommes alors très vite embarqués dans une histoire, une vie, mouvementée et compliquée pour ces deux Robinson, perdus au milieu de nulle part. Leur histoire, à la fois épique et émouvante, est magnifiquement racontée par l'Auteure, Isabelle Autissier qui, elle-même, a beaucoup fait de grands voyages.(...) . Un roman qui se finit rapidement même si on n'a pas l'habitude de lire."
(Lise)